En mai, nous avons délimité un zonage approximatif de la future foret comestible en vue de cesser le fauchage-broyage dans cette zone.
L'objectif est
de l’ensauvager afin de laisser venir cette parcelle en mode “pré-forestier” (notamment laisser les ronces se développer)
de permettre le développement des petits arbres spontanés qui sont déjà là, à tenter de grandir sous les coupes annuelles de la broyeuse, les pôvres
En mai et juin,
repérage, marquage des jeunes arbres (en fait souvent de petits bosquets)
identification des espèces
tracé de chemins gracieux pour visiter ces arbres , fauchage de ces chemins
Dépose à leur pied d'une pièce de bois mort en provenance de la forêt pour ensemencer le sol
paillage éventuellement
protection si nécessaire (chevreuils)
A partir de maintenant, collecter toutes graines d'arbres , arbustes et buissons , de préférence à production comestible mais pas exclusivement. Nous verrons, selon les espèces, a quel moment et à quel endroit les semer
A partir de maintenant, collecter tous plants, surgeons, boutures, marcottes d’arbres, arbustes, buissons mais aussi des herbacées vivaces à volonté.
Nous aménagerons un espace-pépinière pour faire attendre les plants qui ne peuvent pas être plantés avant l'automne (notamment les arbres)
Pendant l'été, une étape de conception plus fine des sous-espaces de la foret comestible pourra être engagée, selon ce qui aura déjà été repéré et tracé et selon les souhaits à long terme de production.
Une fois que les arbres spontanés et les arbres gratuits seront développés (1 ou 2 ans) , ils serviront d'abri pour les plants plus recherchés qu'il faudra sans doute acheter. Il n'est pas urgent d'investir dans des arbres couteux, mieux vaut préparer le terrain pour qu'ils se développent bien quand ils arriverons.